mercredi 25 janvier 2012

                                          L'agence R&Sie(n)



             L'agence R&Sie(n) à été fondée par François Roche et Stéphanie Lavaux.

François Roche est né en 1961 ; C'est un architecte DPLG depuis 1988 de l'école de d'architecture de Versaille. Il fonde alors un groupe d'architectes, l'agence R&Sie. Il a également enseigné, entre autre à l'ENSBA, à la Bartlett Scholl à Londres. Après avoir fait partie de plusieurs architecteurs il s'engage plus sérieusement dans R&Sie(n) .

Stéphanie Lavaux né en 1966 est cofondatrice du R&Sie (n) et artiste diplômée des Beaux-Arts de Paris en 1990.





                  L'agence R&SIE(n) a été créée en 1993 à Paris. Ce nom résulte de la contraction des noms des personnes qui la composent. Il a donc évolué à travers le temps avec les personnes qui ont rejoint le groupe.Cette agence se «personnifie» au travers d'un avatar depuis 1993 ou par des stratégies d'apparition censées interroger le statut de l'auteur. Par exemple des interview où on ne voit pas le visage de la personne. C''est une compagnie d'architectes, de type SARL, qui est orientée vers l'architecture et les technologies contemporaines. Les principales activités de l'agence sont des Expositions, des installations, des constructions, des projets, des conférences, des publications et de l'enseignement.Cette structure veut donner à l'architecture une dimension écologique. Ils ne veulent pas dénaturer le lieu où elle se trouve mais au contraire être en adéquation avec lui. L'architecture ne doit pas être synonyme de modernité mais doit être bon pour l'environnement.



                  À partir de 1996, les recherches de R&Sie(n) prennent un nouveau tournant grâce aux nouvelles technologies. Ils prennent en compte de nouveaux éléments tels que la distorsion, le clonage ou encore l'hybridation. Elle fait ses tentatives à partir de photographies de l'environnement qu’elle numérise, déforme et retravaille. «
Ils construisent très peu mais réfléchissent beaucoup, imaginent des habitats hybrides qui tiennent compte de nos modes de vie nomades , entre vie privée et vie publique, sphère intime et sphère sociale.


La Maison dans les arbres

                   Ce projet fut présenté lors de la Biennale de Venise en 1996. Cette maison a été pensée pour un horticulteur afin que celui-ci s’occupe de couper régulièrement les érables qui l’entourent. La demeure d’environ 250 mètres carrés est dotée de pilotis sur lesquels sont posées les façades suspendues en hauteur. Ces bâtiments sont faits de deux parois de verres permettant un accès de l’intérieur sur l’extérieur et réciproquement. La maison imite donc l’élancement des arbres. D’ici vingt ans le feuillage de ces derniers devrait recouvrir et dissimuler la maison. Le végétal a pris le pas sur la construction. Cet exemple montre les préoccupations écologiques de l’agence, l’intégration au panorama d’origine, mais elle s’intéresse aussi à la dissimulation voire la disparition de la bâtisse.



Acqua Alta, 2000

                Ce projet comprend un centre culturel, l’extension de l’école d’architecture, un auditorium, une librairie, une salle de cours, un restaurant et une galerie. Prévu pour un site localisé à Venise sur les embouchures du Lido, de Malamocco et de Chiogga, à l’endroit où les eaux des rivières rejoignent la mer, il est fondé sur l’identité de la lagune : l’eau et les algues, le
rythme des marées, la matière liquide. Tous sont enfin intégrés dans le processus même de conception architecturale, dans un scénario en cinq étapes utilisant l’outil numérique pour générer des formes inspirées de mouvements de l’eau.



La Maison Barak

                Achevé en Décembre 2001,la maison de la famille Barak dispose de sept chambres et fait 109m2. Elle se trouve dan le sud de la france à Nîmes.
C'est une sorte de tente sous des blocs de béton inattendu dans cette région. Il était important que cette maison se fonde avec l'environnement car elle se trouve dans une zone protégée car il y a le château de Sommières à moins de 500m. La maison à du se rendre presque invisible et à demandé une autorisation des architectes de france.
La tente cache les futures extensions de la sous structure solide, ce qui répond au souhait du client pour être en mesure d'ajouter des chambres sans être obliger de faire une nouvelle demande d'agrandissement.
La tente est maintenu par des fils en fibre de carbone qui passent par des clips en plastique espacées de 30 à 40 centimètres de distance. La tension et le diamètre des câbles, en plus du diamètre des 72 poteaux métalliques réglables qui soutiennent la tente, ont été calculés par un ingénieur local.
Pour lutter contre les moustiques, l'agence à utilisé un rideau de lanières en plastique translucide.  Ce rideau permet également de diviser les différentes pièces.














Le « Plug building »
Le Plug building a été commandé par EDF pour sa division de Recherche et Développement à Paris en 2001. Il s’agirait d’un immeuble sur pilotis de vingt-trois étages et trois cents cinquante-deux « bureaux ». En utilisant des énergies renouvelables (solaire et éolienne), ce projet transformerait un simple immeuble de bureaux en une façade d’électricité. Elle serait ensemencée de cellules photovoltaïques, de capteurs thermiques. La bâtisse consommerait tout en produisant de l’énergie. De plus, elle participerait à l’alimentation du réseau EDF. Enfin, l’immeuble pourrait être lié ou non au réseau citadin tout en fonction des besoins et selon les périodes de l’année.



Dustyrelief/B_mu, Bangkok, 2002


Musée d’art contemporain de 5000 m2, ce projet pour Bangkok problématise les propriétés physiques d’un territoire : le projet extirpe ici les caractéristiques de la capitale thaïlandaise définie par son extrême pollution, son ciel gris de nuages de poussière, sa lumière sans cesse filtrée, ses résidus de CO2, son absence de couleur.... Les murs du musée collecte une partie de la poussière de la ville polluée, pour en faire une membrane isolante. L’extérieur polluer et suffocant et l’intérieur climatisé.

Les murs retiennent alors la pollution de Bangkok. La poussière ainsi accumulée détermine la forme irrégulière du bâtiment.




Olzewg
             C'est un projet de R&sie pour le Concours du FRAC Centre. Il proposait un enchevêtrement de verre sur toutes les façades des bâtiments. Ces agrégats de verre servent aux circulations qui mènent aux expositions. Les accès se déroulent dans la translucidité ».
Ces éléments sont issus du recyclage. La programmation du chantier de verre est étalée sur plus de 10 ans afin de développer le concept d’une « chose en train de se
faire » par l’intermédiaire d’
Olzweg – le robot – machine.
Les procédures de construction et de nettoyage sont en effet définies par l’intermédiaire de cette machine qui habite les lieux. Dénommée 
Ozlweg, cette machine gère l'incertitude de la forme finale et la reprogrammation de celle-ci en cours de construction. L’architecture est ainsi appréhendée comme labyrinthe étant donné la multitude de cheminements qui se déploient à travers les épaisseurs de verre en façade. Le visiteur doit ainsi éprouver une expérience spatiale avant d’accéder aux expositions. Les espaces d’exposition et de réserves participent d’un même environnement global.. Le visiteur arpente également les expositions muni d’un ordinateur de poche qui lui permet à la fois de consulter des données sur la collection, d’ajouter des commentaires ou de se retrouver dans son circuit.






Asphalt Spot by R&Sie

11 March 2007

Situé au milieu de terres agricoles dans les régions rurales du Japon, ce projet se confond parfaitement avec le paysage environnant. Il a été commandée par le Front Gallery Art dans la ville voisine de Tokamashi comme un lieu d'exposition. Il a été achevé en 2003 dans le cadre de la Triennale d'Echigo-Tsumari Art 2003
Cette structure qui imite le terrain accidenté se confond parfaitement avec le paysage environnant.
Le bâtiment chevauche une pente raide entre une route et des champs de basse altitude, créant une nouvelle topographie reliant les deux niveaux. La surface ondulée est encore sillonné par des clôtures semblables à ceux utilisés pour diviser les champs
Sous un coin du parking une salle de 300m2 est utilisé comme un lieu d'exposition.
 La salle est ponctuée par une forêt de colonnes en béton se penchant qui soutiennent le parking au-dessus.







Snake


                      Commandé par un collectionneur d’art contemporain, ce cube blanc a été conçu pour ses œuvres et une œuvre en soi. François Roche a imaginé une structure serpentine innovante baptisée « snake »
Situé dans le 10e arrondissement, qui s’inscrit dans un quartier très vivant, entre la Gare de l’Est et les grands boulevards.
Cet espace de 350 m² accueille à la fois un espace réservé à l’exposition et à l’habitation. Cuisine, salle de bain, et chambre se déploient autour et à l’intérieur de la structure serpentine, alors que la collection du propriétaire s’étend sur les murs de ce vaste volume. Par ailleurs, une grande réserve aménagée de plus de 100 m² permet de conserver les œuvres dans les meilleures conditions. Une cour complète cet ensemble exceptionnel.







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